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L’intérêt de la collection de timbres oblitérés réside dans la variétés des oblitérations. Ainsi toutes les collections sont différentes et reflètent le choix du collectionneur. On ne trouve pas cela dans une collection de timbres neufs, ce qui la rend généralement plate et peu intéressante. De plus, une collection de timbres oblitérés n’est jamais terminée car on pourra toujours remplacer un timbre par un autre dont l’oblitération sera plus jolie. Lorsque l’on a plusieurs fois le même timbre, quels critères entrent en ligne de compte pour choisir un timbre plutôt qu’un autre. Le timbre devra d’abord être en parfait état :
Pour un timbre rare, on pourra éventuellement tolérer l’un ou l’autre de ces défauts, surtout s’il n’est pas trop voyant. Il faut savoir que dans ce cas la valeur en sera considérablement réduite. Si vos finances sont limitées, c’est peut-être acceptable. Dans tous les cas, il vaut mieux avoir un vrai timbre avec un défaut qu'une contrefaçon. Vient ensuite le choix de l’oblitération. Quels sont les critères de choix ? Autrement dit : qu’attend-on d’une oblitération :
Certains timbres n’ont pas été beaucoup utilisés sur du courrier. On reconnaît ceux-ci dans le catalogue par le fait qu’ils sont plus cher en oblitérés qu’en neuf, ou au même prix. Pour ces timbres, il est important de choisir une oblitération « parlante », qui soit indique la date d’utilisation, soit peut être reconnue comme d’époque par son graphisme. On devrait même dans ce cas préférer un timbre avec une belle oblitération datée, mais qui comporte un défaut (dent courte, petit pli ou un autre). L’oblitération parfaite
Les défauts des oblitérationsPour classer, on pourrait utiliser le critère suivant. On attribue la note 10 à l’oblitération parfaite, et l’on déduit des points pour chacun de ces défauts. Vous fixez ensuite au-dessous de quelle valeur, un timbre n’est plus acceptable dans votre collection. Le tableau suivant donne mon appréciation, il est indicatif, il ne faut pas le prendre à la lettre. Il faut tenir compte du type de timbre, de l‘année, de sa rareté, de sa couleur et surtout de nos sentiments personnels qui eux ne sont pas quantifiables.
Notes : (1) on connaît par exemple seulement le département ou alors on a une présomption de la ville, mais pas de certitude. (2) parfois on peut connaître la décennie ou le siècle. Dans ce cas, c’est moins grave. Le graphisme peut aussi donner une indication. Ce défaut n’est pas très grave pour un timbre d’usage courant, mais gênant pour certaines émissions. S'il y a doute. elle peut être assimilée à une oblitération tardive. (3) l’oblitération philatélique est une abomination ! (4) une flamme peut souvent être identifiée et indiquer ainsi le lieu et l’année de départ. Certaines comportent même la date en toute lettre. (5) la moins value dépend du nombre d’années, des changements de tarifs et de monnaie. Il n’est pas raisonnable d’utiliser actuellement un timbre de 1 ancien franc, ce qui ne ferait pas même 0.01 euro. Par contre, on peut très bien retrouver des timbres à 2.00 francs (nouveaux) au fond d’un tiroir et vouloir les utiliser. Même si l’on ne lit pas l’année, une oblitération pourra être identifiée comme tardive. Par exemple, le code postal n’existait pas en 1950, le nom de certains départements a changé ou le graphisme des oblitérations n’est plus le même. Pour plus d'information sur les formes des oblitérations, reportez-vous à cet excellent site qui répertories à peu près toule les marques postales (http://www.i-net.fr/marcophilie/) utilisées en France. Autres défautsD'autres défauts peuvent être rencontrés. Ils ne sont pas très gênant pour un pays comme la France qui n'est pas trop touché par les oblitérations de complaisance en masse. Ce serait cependant rédhibitoire pour l'Allemagne de l'Est ou en général pour tous les pays de l'ancien bloc communiste.
Ces oblitérations proviennet le plus souvent de feuilles oblitérées en blocs. Il en existe bien sûr des vraies qui ont cette forme, mais il est reste toujours un doute. Il faut donc éviter d'en mettre trop dans la collection, car dans ce cas, on pense tout de suite que la source était de complaisance (ou que le collectionneur adore cette forme). Je trouve qu'une telle collection est laide. Dans un pays comme les Terres Australes et Antarctique Françaises, une vrai lettre postée des Kerguelen porterait probablement une oblitération centrée sur le coin inférieur gauche. Le postier a certainement été formé pour oblitérer de cette façon. on y peut rien. La seule solution est peut-être d'envoyer un colis. Exemples
Remarque importanteVous avez bien sûr le droit de ne pas être d’accord avec moi. Dans ce cas, nous aurons au-moins un terrain d’entente : je vous refilerai mes mauvaises oblitérations et vous me refilerez les vôtres. Nous serons alors l’un et l’autre ravi de notre transaction ! |
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Textes et photos de Hervé Sthioul (merci de me demander l'autorisation avant de les copier) Pour tout renseignements supplémentaires : ![]() © Hervé Sthioul 17.08.2008
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